mardi 16 février 2016

Escale à Gran Canaria



Le 13/02/2016, nous décidons de rejoindre l’ile de Gran Canaria puisque un retour avion en France s’impose pour le skipper et les prix étaient plus intéressants depuis cette dernière destination.
 

16h30, départ de la marina Rubicon à Lanzarote, conditions météo stables, force 4 à 5 beaufort avec houle 2 m en longeant l’ile de Furteventura.

Le vent et la houle progressent, la nuit est chaotique entre les quarts.

Il faut éviter 3 cargos dans les rails de circulation, nous pouvions les suivre depuis 20 m avec l'AIS       

A l’approche de l’ile de Gran Canaria par le sud au petit matin, la force du vent et la houle augmentent au point que nous avons conservé uniquement la GV réduite à son maximum.

Le moteur mis en route pour aider à recharger les batteries et à exécuter certaines manœuvres décide de s’arrêter soudainement.

Après ¾ h de recherche de panne, le constat est une défectuosité de l'arrivée de GO avant les filtres, les rafales de vent deviennent de plus en plus importantes, le pilote automatique ne peut  plus assumer et Jamila prend les commandes.

J’étais autour du moteur et je n’observais pas la force du vent mais ne pouvant plus diriger le bateau sous certaines rafales elles devaient voisiner les 50 nds avec pointe de vitesse du bateau à 13 nds.

Une inversion de tuyaux sur filtre a permis de refaire fonctionner le moteur et le vent est devenu plus calme.

Nous avons évité l'éventuel Pan Pan pour une arrivée sans moteur et avons hésité à affaler le reste de la GV pour mieux maitriser le bateau.

Tout est rentré dans l’ordre le vent est devenu très faible et après 130 m et 23 h de navigation nous venons nous installer dans le très beau port de Mogan dans le sud-Ouest  de Gran Canaria. 

Puerto de Mogan

Une fois de plus, la virée s’annonçait tranquille mais la météo était plus mauvaise que  prévue et la panne moteur était inédite.

Tout va bien, nous avons le soleil, les températures sont entre 17 et 27 degrés.

Nous sommes moins précis sur la date de départ pour le Sénégal, les aléas de la vie font que nous devons prendre le temps et le tour du monde peut mettre 10 ans si la santé le permet.

Il est impossible de suivre la position du bateau sur VesselFinder, à priori la situation de Puerto de Mogan ne permet pas un bon passage des ondes