dimanche 25 septembre 2016

Balades au Suriname

Si tout va bien, nous partons lundi 3 octobre au matin pour Tobago, 485 m et 4 jours de mer

Suriname suite visite le 30 septembre  et 01 octobre

Nous sommes revenus au mouillage dans le fleuve à proximité de Paramaribo

La visite de la ville se fait à pieds, nous devions faire notre sortie administrative du Suriname et malheureusement, les bureaux de la police militaire étaient fermés avant notre arrivée à 15h.

Il faut donc attendre lundi matin pour partir, c'est dommage, nous avions prévu de faire la route avec un autre bateau d'une famille allemande et leurs deux enfants que nous connaissons depuis Jacaré.

Voilier Mango que nous retrouverons à Tobago
Belle demeure de l'ancienne colonie Hollandaise 
 
Autre belle demeure 

   



Palais présidentielle 

Demeure délabrée et elles sont nombreuses à Paramaribo
Faune autour du bateau



Pas peureux l'oiseau

Poisson avec ses yeux au dessus de tête et peux nager en surface  
Coucher de soleil sur le fleuve 
Suriname suite les 28 et 29/09/2016

Nous avons reloué une voiture pour le ravitaillement et des visites supplémentaires

Tout d’abord, nous devons préciser que la vie n’est pas chère, on mange pour 2 à3 € et nous venons d’être encore agréablement surpris dans ce pays.

En effet, j’ai une infection buccale, le médecin n’a pas fait payer sa consultation au prétexte d’une pratique courante pour les touristes venant en bateau à Domburg.

Les médicaments sont aussi d’un faible prix, exemple: une boite de paracétamol, 20 cachets d’antibiotique et un petit flacon de bain de bouche pour 2,4 €, la France à des progrès à faire en termes de prix et de conditionnement des médicaments.

Nous sommes revenus dans les bouchons de Paramaribo en voiture, routes toujours aussi mauvaises, chacun pour soit avec une conduite à gauche, un vrai bonheur.


Taxi collectif très coloré
Nous avons été visité un parc spécialisé dans les papillons qui finalement était décevant.

Entrée du parc à papillons 







A part cela, nous écrivons du bord de la piscine, le bateau est au mouillage dans le fleuve à Domburg en amont de Paramaribo.



Alizés II au mouillage avec passage d'une barge énorme 
J’ai oublié de préciser que la langue principale est le hollandais, ancienne colonie oblige, la plupart des commerces sont tenus par des asiatiques et Jamila arrive à se dépatouiller avec l’anglais.

Nous retrouvons des constructions de type Hollandais et les fameux vélo avec le frein en rétro-pédalage sont légions.

Nous avons visité le fort Zeelandias: 

Le fort, en forme de pentagone, existe depuis le début du xviie siècle lorsque les Néerlandais ont créé un comptoir commercial près du village indien de Parmirbo, qui devient plus tard Paramaribo. Le fort a été construit afin de protéger le comptoir commercial.

Les Anglais ont conquis le fort en 1651 et l'ont rebaptisé Fort Willoughby, d'après le nom de Lord Francis Willoughby.

Les Zélandais, sous les commandes d'Abraham Crijnssen, se sont emparés du fort ainsi que du comptoir commercial en 1667. Le fort fut alors renommé Fort Zeelandia. Sur une des poudrières figure encore le blason de Zélande. Le comptoir commercial fut baptisé Nieuw Middelburg, nom porté un temps par la ville de Paramaribo, mais le nom ne persista pas. Les habitants d'en dehors de Paramaribo appelèrent l'endroit tout simplement foto (fort).


Maisons Musée autour du fort



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Le 23/09/20016, nous louons un véhicule style mini-van Toyota, pas de petite voiture dispo, coté bagnole cette marque Japonaise est majoritaire comme dans beaucoup de pays, les marques européennes sont absentes, ce n’est pas étonnant compte tenu de leur manque de fiabilité.

Je pratique pour une première fois la conduite à gauche, l’adaptation est un peu délicate, les repères ne sont plus les mêmes.

Par ailleurs, les routes sont défoncées, il faut jongler entre trous et bosses

Nous prévoyons d’aller au Brownsberg, parc national autour d’une immense retenue d’eau.

Les premiers 86 km sont sans difficulté, par contre les 18 derniers km sont de la piste pentue, très déformée praticable en principe avec un 4X4, nous avons dû prendre de l’élan dans certaines montées, malheureusement lors d’une déviation trop appuyée à gauche le pneu avant à fait une mauvaise rencontre avec une pierre saillante provoquant son éclatement.

Pneu avant gauche éclaté sur piste défoncée
Après avoir mis la roue de secours, la piste est reprise sans autre problème, il restait moins de 2 km.

Arrivée à destination nous avons une vue sur cette immense retenue d’eau alimentant un barrage.

Entrée du parc
Il faut s’enregistrer à la réception et payer un droit d’entrée dans le parc tenu par  l'association Stinasu, il y a 7 parcours possibles dont la plupart arrivent sur une chute d’eau.
Possibilité de restauration et d'héhergement sur place 

Vue sur l'immense retenue d'eau 
Le guide du Brownsberg donne les indications suivantes: endroit privilégié pour l’observation des oiseaux tels que : Hocco, marail, l’oiseau cloche et des animaux : agoutis, félins, biches…vous aurez la chance de pouvoir y rencontrer tous les singes du plateau des Guyanes tel que le saki face pâle, le singe hurleur, l’atèle ou plus communément le saimiri et le capucin.

Nous avons vu de beaux papillons bleus et marrons, des singes à faces blanche et de petits félins et avons aperçu furtivement un agouti.
Agouti

Papillon royal

Pas trouvé la marque 
Singe à face blanche perché très haut
Nous avons choisi un premier parcours Leoval puis un deuxième le Iréneval ou la cascade était plus importante


Cascade Irenoval

Douche pour Jamila et se sera bain de pieds pour moi
 Nous revenons à notre voiture à travers la forêt très haute et très dense avec d'importants dénivelès

Arbre immense avec un pieds à facettes  
  
branches autour d'un  tronc à terre en bordure du sentier
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Journée du 24/09/2016, nous allons au  marcher à Paramaribo, circulation très dense à proximité de notre destination et de retour à Domburg nous recherchons vainement un distributeur de billets mais la plupart sont fermés le weekend et les autres ne prennent pas la carte Visa et la carte Suisse.

Nous en profitons pour faire remplacer le pneu éclaté par un élément d'occasion. 

Après de nombreux kilomètres parcourus nous demandons un ultime renseignement à un petit restaurant et à notre très grande surprise, sachant que nous n'avons plus d'argent sur nous, Mme Carmen responsable de l'établissement nous offre deux repas avec boissons.

Restaurant de Carmen
Ce geste est admirable et nous remercions chaleureusement cette dame au grand cœur et elle mérite une bonne place dans notre blog.

Carmen à coté de Jamila 
Nous avons fait beaucoup de kilomètres sans trouver de distributeur mais nous nous souviendrons longtemps du grand geste de Carmen.

En sillonnant la campagne, évitant trous et bosses sur la route nous découvrons de nombreux édifices religieux.

Les ethnies sont nombreuses et les langues pratiquées sont une quinzaine au Suriname.

Temple Hindou

Mosquuée


Eglise
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Le soir nous avons redonné l'auto en lui faisant un petit nettoyage pour éliminer les traces de boue couleur rouge significative  d'une utilisation sur piste non appréciée par le loueur.

Pour information, c'était un véhicule essence en boite auto, majorité des engins roulants ici et le prix du carburant est de 0.55 € suivant le cours de la monnaie SRD Surinamaise qui fluctue en 8 et 9,5 pour un euro.

La vie dans ce pays n'est pas chère, la plupart des magasins sont tenus par des asiatiques, comme indiqué précédemment, il y a un mélanges important de culture et tout ce petit monde semble vivre en paix.

La population en générale est accueillante, il faut maîtriser l''anglais pour arriver à se faire comprendre, sur ce point Jamila s'en sort bien.      










jeudi 22 septembre 2016

Moteur électrique suite

Réflexion sur la motorisation électrique pour les intéressés.

Un internaute vient de m’interpeller sur ce mode de propulsion.

J’ai déjà fait la démonstration sur le blog du fonctionnement de mon moteur d’appoint électrique, il s’avère que je n’ai pas assez de puissance et que mon parc de batteries est trop faible.

J’ai passé un temps fou à mettre au point une première transmission en mode hors bord à entraînement par courroie, je ne vous explique pas la complexité de l’étanchéité du dispositif, puis j’ai modifié en mode direct avec un long arbre d’hélice.

Résultat des courses, les essais ne sont pas satisfaisants puisque le gain prévu est trop faible.

Le but était de diminuer le fonctionnement du moteur thermique pour gagner en autonomie.

Pour avoir un fonctionnement électrique correct il faut au moins 20 KW minimum avec un parc de batteries lithium soit un équipement monté de 40000 €.

Par expérience, la bateau Amasia avait investi 45000 € dans toute l’installation et il vient de boucler un tour du monde avec ce type de motorisation dont la vitesse moyenne en électrique était de 2 nds avec 2 jours d’autonomie. 

Cà commence à piquer un peu au niveau prix, pour 40000 €, nous avons 35000 litres de GO, de quoi faire au moins 15 tours du monde.

Pars ailleurs, cette puissance électrique de 20 KW est encore faible et la recharge des batteries reste un problème rédhibitoire, en effet, il faut une surface de panneaux solaires très importante à disposer judicieusement sur le pont, portique,etc…, une éolienne performante, un hydrogénérateur coûteux, à cela il y a une récupérateur d’énergie par les moteurs électriques et malgré tout la charge ne sera pas optimale.

Une poussée des moteurs pour une vitesse supérieure va très vite vider les batteries.

Ce bateau Amasia avait une capacité de batteries lithium fer phosphate de 38,4 Kwh avec un poids de 400 kg et l’installation fonctionnait en 48 V.

Niveau poids, il n’avait plus le moteur thermique avec son carburant, ce qui équilibrait les charges. 

Bilan de tout cela, j’ai tenté de minimiser mon installation électrique, mon moteur ne fait que 10 KW en 24 V et malheureusement elle est trop faible, elle n’a coûté que 4000 € et beaucoup d’heures de travail.

Le problème numéro 1 est le stockage de l’énergie, le jour ou les batteries auront diminué en volume et en prix avec des capacités plus grande la solution électrique est envisageable.

C’est quand même le rêve de tourner juste un potentiomètre et de voir avancer le bateau en silence.

D’autre part, le moteur électrique piloté par variateur est une fiabilité exceptionnelle, il est asynchrone sans charbon et les seules pièces d’usure sont ses roulements.

Sur ce point, à comparer avec le moteur thermique, nous sommes confrontés à une usure constante, à un entretien coûteux et à une consommation de GO.

Je ne désespère pas, la technique évolue, je suis persuadé que les solutions existent mais les pressions financières liées au pétrole ralentissent cette progression.

Mon petit moteur avec son variateur sont au chaud dans un coin du bateau, peut-être que son capitaine aura une idée lumineuse un jour ou il trouvera la batterie miracle ou autre chose permettant carrément de soustraire le moteur thermique.

Pour mettre fin à mes propos, il est plus judicieux de bien maîtriser la météo, l’influence des courants pour bénéficier au mieux de ces éléments et profiter des voiles, certains ont fait et font encore des tours du monde sans moteur. 

mardi 20 septembre 2016

Suriname

Dernière position d'Alizés II
05°42'12" N
055°04'52"W
C'est le 13/09/2016, à 19h, que nous levons l’ancre vers le Suriname dans le but de mouiller dans fleuve à proximité de Paramaribo.

La distance théorique est de 218 m soit 404 km, nous avons du vent avec nos premières rafales et nous avons mis 2 riz dans la GV.

Le 15/09/2016, nous arrivons au Suriname, la dernière journée de navigation se fait sans vent et Yan est mis en action.
Embouchure de Suriname
Coté pêche, 2 Thazards de 2 kg chacun, poisson à tous les repas assurés.

Nous avions calculé une arrivée par marée montante afin de bénéficier des courants, trois heures après l’engagement de la première bouée d’entrée du chenal d’accés, nous arrivons sous pluie battante à proximité d’un kiosque sur pilotis appartenant à l’hôtel Torarica.

Vu sur le kiosque depuis notre mouillage 
Nous jetons la pioche( l’ancre ) dans 3 m d’eau et nous retrouvons une ancienne connaissance, Eric sur son bateau Tiger.

Nous sommes très vite dérangés par des autorités venues nous dire que nous sommes trop près de la résidence présidentielle.

Résidence présidentielle 

Bar de l’hôtel
Remouillage 100 m plus loin, nous allons à terre par le kiosque de l’hôtel de luxe Torarica, climatisation à outrance, internet, piscine gratis. 

Seul bémol est l’accostage en annexe au kiosque, nous avons eu une petite aventure, elle s’est retrouvée coincée sous une poutre à marée montante, obligés avec Eric de sortir le moteur et dégonfler un boudin pour la dégager, le retour sur Alizés II avec du dégonflage partiel était un peu délicat. 
Alizés II à son mouillage dans une eau boueuse
Nous avons fait nos formalités d’entrée à la police militaire et nous avions au préalable fait la crewlist( liste des naviguants indispensable au Suriname). 

Le Suriname est une ancienne colonie Hollandaise :

Le Suriname ou Surinam, est un pays d'Amérique du Sud. Il est situé dans le nord-est du continent, sur le littoral de l'océan Atlantique, au cœur du plateau des Guyanes. Ses voisins sont le Guyana à l'ouest, le Brésil au sud et la Guyane française à l'est, et sa capitale est Paramaribo

Le pays doit son nom à son principal cours d'eau, le fleuve Suriname. Avec une population d'environ 520 000 habitants, le Suriname est le pays le moins densément peuplé d'Amérique (190e rang mondial).

La région est colonisée par les Provinces-Unies au xviie siècle et prend le nom de Guyane néerlandaise. Elle fournit sucre, café, chocolat et coton à la métropole grâce au travail des esclaves jusqu'à l'abolition de l'esclavage, en 1863. Le Suriname devient une région autonome du royaume des Pays-Bas en 1954 avant d'accéder à l'indépendance en 1975. Un coup d'État militaire en 1980 signale le début d'une décennie de dictature marquée par l'exécution d'opposants politiques (massacres de décembre) et l'éclatement d'une guerre civile

Le processus démocratique est rétabli au début des années 1990. Le responsable du coup d'État de 1980, Desi Bouterse, est élu président de la République en 2010.

Le 17/09/2016, nous décidons d’aller à Domburg, un mouillage à 9 mn.

Nous passons à coté d’une grosse épave de bateau, le Goslar coulé pendant la dernière guerre mondiale et après nous sommes sous un énorme pont routier.

Epave le Goslarl

Pont routier à passer en -dessous 

Passage sous le pont avec arrivée d'un gros cargo

Pêche au filet sur le fleuve 
Arrivée à Domburg, il y a beaucoup de courant avec une profondeur de 10m, nous décidons de prendre une bouée payante (8,75 €) par jour avec internet, piscine et eau à volonté.

L‘endroit est sympa, nous sommes loin de la ville en pleine compagne au grand calme, la berge est en réaménagement.


La berge en travaux à Domburg
De temps en temps, passent de grosses barges, il y a de gros village en amont ce qui explique ce trafic maritime, à priori le fleuve peut encore se remonter sur 40 km et nous avons déjà franchi cette distance depuis l’embouchure.

Coargo

Barge de sable poussée sur le fleuve 
L’avitaillement en fruits, légumes et autres sont très limités, il n’y a pas grand-chose à voir dans le paysage.

J’ai pu réparer les lazy bag en montant plusieurs fois au mat, je commence à maîtriser le dispositif de grimpe autonome.

L’annexe fuit sérieusement, son blocage sous la poutre a aggravé ce problème, grâce à l’aide d’un voilier d’une famille allemande, nous avons obtenu de la colle pour réparer l’annexe.

Alizés II englué dans des branchages ou j'ai passé bcp de temps à retirer de nuit 
Nous prévoyons de rester 4 jours à Domburg et revenir à Paramaribo pour faire la sortie du territoire et l’avitaillement qui devrait nous amener à Tobago avec l’idée possible de faire une halte en Guyana

Piscine avec accès internet 
Visites fréquentes des oiiseaux 
Ancienne maison coloniale abandonnée à Domburg, elles sont nombreuses au Suriname

Embarcadère des navettes pour la traversée du fleuve