Dimanche 13 décembre à Hendaye est
une très belle journée ensoleillée avec une température voisinant les 19°.
Il
est 16h15, heure du grand départ à travers les océans, les adieux avec mes filles, Clémence et Elodie sont
pleins d’émotions.
Je pars seul de cette baie d’Hendaye, Jamila ma compagne partage également les émotions et elle va me rejoindre
en Corogne.
Au revoir les filles Au revoir JAMILA Dernières manoeuvres dans la baie d'Hendaye |
Au revoir à
la belle baie d'Hendaye sous le soleil
Les deux
premiers jours en solitaire sont agréables, les conditions météo sont
particulièrement clémentes, les températures ne descendent pas en dessous de 15°
et je fais
mes mini sommes dans le cockpit (endroit extérieur de commande pour les non
marins)
Les vents de
sud permettent une route directe, l’approche du premier cap avant la Corogne me
fait découvrir une mer très agitée et des vents approchants les 30 nds.
Je fais une
halte à Ribadéo, c’est une arrivée de nuit, merci au GPS et à la cartographie
pour cette possibilité de guidage nocturne.
Je refais un
point météo avec Jamila et je repars à 7h30 le mercredi de Ribadéo.
Le franchissement du Cap Ortégal est fidèle à sa
réputation, houle de 3 m et des vents de 35 nds en rafales.
Cet endroit est un peu lugubre, les roches noires sont
abruptes et la tombée de la nuit accentue les sensations.
Maintenant j’ai le vent de pleine face m’obligeant à
tirer des bords pour une arrivée dans 45 miles à la Corogne.
Je prévois un éventuel arrêt à Ceidéra, après de
longues réflexions et le constat d’un problème moteur je décide de faire
route comme prévue à la Corogne.
Les rafales ne diminuent pas, 2 ris dans la
grand-voile avec trinquette, je m’intéresse au problème moteur, la
turbine de pompe à eau est endommagée, après son remplacement, le
refroidissement ne fonctionne pas correctement et le moteur va chauffer
anormalement.
Entre les réglages de navigation, une petite
restauration, je commence à regarder des conduits d’eau pour tenter de
comprendre l’anomalie moteur, mais bricoler la mécanique dans une mer forte n’a
rien d’aisée et j’abandonne ma recherche de panne.
J’ai passée toute la nuit à bricoler et à tirer des
bords, au petit matin j’aborde la baie menant à la Corogne, je vais mettre 4h
pour faire 12 miles, je ne peux pas compter sur le moteur et je fais mon
arrivée sous voiles jusque dans la marina.
Les rafales approchaient les 38 nds, à la fin, je ne
regardais plus le compteur, tellement l’envie d’arrivée prend le dessus.
Bons Vents ALIZES II - Fair Winds - de M à V.
RépondreSupprimerPetits souvenirs Hendaye / La Corogne et retour en solos des 2 bateaux mais si insignifiants au regard de ce qu'il y a devant l'étrave d' ALIZES.
Petit regret de ne pas avoir été là pour le départ.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerce retour de la Corogne avec nos bateaux respectifs était un très bon souvenir.
SupprimerJ'espère nous revoir sous le soleil
Francis