vendredi 11 décembre 2015

Début de l'aventure



Dimanche 13 décembre à Hendaye est une très belle journée ensoleillée avec une température voisinant les 19°.
Il est 16h15, heure du grand départ à travers les océans, les adieux  avec mes filles, Clémence et Elodie sont pleins d’émotions.
Je pars seul de cette baie d’Hendaye, Jamila ma compagne partage également les émotions et elle va me rejoindre en Corogne. 
Au revoir les filles

 Au revoir JAMILA

Dernières manoeuvres dans la baie d'Hendaye
 
Au revoir à la belle baie d'Hendaye sous le soleil

Les deux premiers jours en solitaire sont agréables, les conditions météo sont particulièrement clémentes, les températures ne descendent pas en dessous de 15°
et je fais mes mini sommes dans le cockpit (endroit extérieur de commande pour les non marins)

Les vents de sud permettent une route directe, l’approche du premier cap avant la Corogne me fait découvrir une mer très agitée et des vents approchants les 30 nds.
Je fais une halte à Ribadéo, c’est une arrivée de nuit, merci au GPS et à la cartographie pour cette possibilité de guidage nocturne.

Je refais un point météo avec Jamila et je repars à 7h30 le mercredi de Ribadéo.

Le franchissement du Cap Ortégal est fidèle à sa réputation, houle de 3 m et des vents de 35 nds en rafales.
Cet endroit est un peu lugubre, les roches noires sont abruptes et la tombée de la nuit accentue les sensations.

Maintenant j’ai le vent de pleine face m’obligeant à tirer des bords pour une arrivée dans 45 miles  à la Corogne.

Je prévois un éventuel arrêt à Ceidéra, après de longues réflexions et le constat d’un problème moteur je décide de faire  route comme prévue à la Corogne.

Les rafales ne diminuent pas, 2 ris dans la grand-voile  avec trinquette, je m’intéresse au problème moteur, la turbine de pompe à eau est endommagée, après son remplacement, le refroidissement ne fonctionne pas correctement et le moteur va chauffer anormalement.

Entre les réglages de navigation, une petite restauration, je commence à regarder des conduits d’eau pour tenter de comprendre l’anomalie moteur, mais bricoler la mécanique dans une mer forte n’a rien d’aisée et j’abandonne ma recherche de panne.

J’ai passée toute la nuit à bricoler et à tirer des bords, au petit matin j’aborde la baie menant à la Corogne, je vais mettre 4h pour faire 12 miles, je ne peux pas compter sur le moteur et je fais mon arrivée sous voiles jusque dans la marina.

Les rafales approchaient les 38 nds, à la fin, je ne regardais plus le compteur,  tellement l’envie d’arrivée prend le dessus.





                                   
 

3 commentaires:

  1. Bons Vents ALIZES II - Fair Winds - de M à V.
    Petits souvenirs Hendaye / La Corogne et retour en solos des 2 bateaux mais si insignifiants au regard de ce qu'il y a devant l'étrave d' ALIZES.
    Petit regret de ne pas avoir été là pour le départ.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. ce retour de la Corogne avec nos bateaux respectifs était un très bon souvenir.
      J'espère nous revoir sous le soleil
      Francis

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