vendredi 8 avril 2016

Palmeira île de Sal



Premiers pas Capverdien à l’ile de Sal

L’archipel des Cap Vert comprend 10 iles significatives :

Archipel du CapVert
Nous prévoyons de visiter 7 iles avec ALYZES II et une en ferry depuis Mindélo qui serra SANTO ANTAO
Dans l’ordre du périple : SAL puis BOAVISTA, SAO NICOLAU, SANTA LUCIA, SAO VICENTE, SANTO ANTAO, FOGO et BRAVA.
Ce circuit est de 311 milles. 
 
Circuit prévu pour d'Alizés II au Cap Vert
île de Sal
 Ile de Sal :
Signifie en portugais "sel",nommée ainsi à cause des mines de Pedra de Lume dont  la municipalité proche porte le même nom. L'île fait partie du groupe des îles du nord de l'archipel, les îles de Barlavento.
Sal est la plus vieille île du Cap-Vert, sa formation ayant commencée il y a 50 millions d'années par le biais d'un volcan aujourd'hui éteint. L'île a une superficie de 216 km² et est relativement plate et sablonneuse (son point culminant, le Monte Vermelho ne fait que 406 m d'altitude). Sal a un climat chaud et sec, les températures variant entre 20°C et 25°C durant toute l'année et dispose de 350 jours d'ensoleillement par an. Les vents viennent souvent du nord-ouest et des tempêtes de sable venues du Sahara peuvent s'y produire en janvier et en février.
Les principaux ports sont Santa Maria, Pedra Lume et Palmeira.
Un aéroport est situé près du centre de l'île.

Palmeira :
Les gamins nous accueillent au débarcadère des annexes, nous recherchons  le distributeur de billets et les autorités pour nous mettre en règle et nous avons l’avantage d’obtenir le visa sur place sans aller à l’aéroport.
Toutes les démarches se font le 01/04/2016, elles sont rapides au poste de police et nous avons un visa de 3 mois pour un coût relativement bas de 2.5 euros par personne.
Les Capverdiens sont très accueillants, le village de la Palmeira est relativement propre contrairement à l’Afrique, les chiens sont très nombreux sans aucune agressivité.

Cidade de Espargos :
Village situé à 8 km de Palmeira au milieu de l’ile, les déplacements se font principalement par des minibus ou pickups pour la modique somme de 50 escudos par personne  soit un demi-euro.
Ce village n’est pas spécialement joli, il nous permet de réserver notre gazole à 49 escudos le litre et de manger des plats succulents aux fruits de mer.
Nous avons passé deux heures dans un café restaurant équipé d’internet pour voir nos mails et mettre à jour le blog.
L’ile de Sal n’a pas la réputation d’être belle mais nous sommes sous  le charme de la gentillesse de ses habitants qui vivent de la pêche et du tourisme.
Jamila maitrise le portugais et cela favorise les contacts.   
Par contre nous éviterons la partie sud de l’ile, la ville de Santa Maria est très touristique avec beaucoup  d'européens qui font du business (locations, restaurants, sorties en bateau, plongée, surf, etc..).
Nous ne recherchons pas la fréquentation des européens, nous sommes surtout en quête de l’authenticité des populations rencontrées.

Pédra de Lume
Salinas
Petit port de pêche sur la côte est de l’ile de sal
Les particularités de ce village sont les salines exploitées depuis 1805 et une présence de requins dans une petite baie.
Les salines à proximité du village (exploitation du sel appelée en local salinas) trouvent leur originalité dans un ancien cratère de volcan, en effet, il est au niveau de la mer et il est alimenté en eau salée par un réseau souterrain.
Salines dans cratère d'un ancien volcan

 
sel en quantité

Il existait toute une chaine d’exploitation du sel  laissée abandon, il était transporté par des petits chariots suspendus depuis le cratère jusqu’à la mer pour être transbordé dans des bateaux.
 
Ancienne chaine de transport de sel

Machineire de réception des chariots de sel à l'anbandon

Malheureusement, le tourisme est arrivé, les européens, en particuliers des italiens exploitent les droits des salines, la visite du cratère est payante, une petite thalasso, un restaurant et la vente dérivée du sel  vivotent.
Il existe encore une légère exploitation modernisée du sel pour l’ile de Sal                        
Dans le village de Pedra de Lume,  côté mer, un hôtel, des installations de plage, sont à l’abandon.
Un complexe touristique non terminé fait désordre dans le paysage.
Le tourisme n’a pas pris complètement comme dans le sud de l’ile, c’est une satisfaction, il est néanmoins désolant de voir toutes ces infrastructures en décrépitudes.
Il subsiste un joli petit port de pêche 

 

La baie des requins est à 2 km des salines, après les restes d’une épave non identifiée dans nos guides, nous sommes au niveau de la baie des requins.
Il faut s’aventurer à pied jusqu’à une hauteur d’eau de 70 cm, à une distance de 40 m des requins qui sillonnent cette petite baie, c’est un festival d’ailerons plus ou moins gros en surface.
C’est un peu flippant, à priori, ils seraient inoffensifs et certains capverdiens nagent avec eux.

Requins à 40 m
 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire